Points clés du rapport GIEC 2007. III : Conséquences Régionales
- Détails
- Écrit par : La Rédaction
- Catégorie : Rapport du GIEC
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Conséquences : Afrique |
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Thème |
Impacts climat local |
Localisation |
Impact écosystème |
Impact humain |
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Précipitations |
Baisse des précipations |
Zones arides et semi-arides |
Augmentation de 5 à 8% des terres arides d’ici 2080 (60 à 90 millions d’hectares) |
Baisse des rendements agriculture, stress hydrique |
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Modifications saisons |
Modification longueur des saisons |
Côtes australes et orientales |
modification ecosystèmes |
baisse rendement agricole, stress hydrique |
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Agriculture |
Baisse des précipations |
Région des Grands Lacs, Afrique orientale |
Zones irriguées par la pluie et systèmes pérennes : baisse rendement agricole /approvisionnement eau. Les stress hydriques sont également liés à la gouvernance (gestion des bassins fluviaux) |
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Variabilité cours d’eau |
Irrégularité des précipitations |
Afrique orientale (inondations), Afrique australe (sécheresse) |
Inondations ou sécheresses |
Phénomènes plus violents : les inondations ou sécheresses nuisent à l’agriculture et aux infrastructures |
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Pêche |
Baisse des précipitations |
Grands Lacs |
Réduction approvisionnement en eau des lacs : diminution activité animale et végétale |
Baisse de la pêche, baisse de la fourniture en protéines animales. Impact humain important. Ex -40% lac Tanganyika. Le rôle de la gouvernance (surpêche) est également important. |
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Écosystème |
Changements globaux |
Déplacements importants des espèces, extinctions. |
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Mangroves & corail |
Réchauffement océan |
Côtes |
Détérioration mangroves et corail, avec diminution forte de biodiversité |
stress supplémentaire pour la pêche et le tourisme |
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Élévation Niveau des océans |
Changements globaux |
Côtes faible altitude |
Élévation niveau des océans : immersion et sel sur les terres basse altitude |
Baisse surfaces habitables et cultivables, impacts importants sur zones peuplées |
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Conséquences : Asie |
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Thème |
Impact climat local |
Localisation |
Impacts écosystèmes |
Impacts humains |
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Niveau mer |
En cas de hausse du niveau de la mer de 1m |
Delta du Mekong |
Destruction de la moitié des mangroves. |
100 000 ha de terres cultivées zone aquaculture deviendraient des marais salants |
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Niveau mer |
id |
Megas Deltas peuplés du sud, est, sud-est |
Submersion et débordements |
Submersion des terres, débordements des cours d’eau. Exemple : 5 000 km² delta fleuve Rouge, 15 000 km² delta Mekong inondés, 7,5 millions de personnes concernées pour ces deux deltas. |
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Glaciers |
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Plateau tibétain |
Les glaciers de moins de 4km de longueur disparaîtront en cas de hausse de 3°C sans modification des précipitations |
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Glaciers |
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Himalaya |
Si le rythme de réchauffement se maintient : recul de 500 000 km² actuellement à 100 000 km² en 2030 |
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Coraux |
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Recul de 30% des récifs coraliens dans les 30 ans à venir, y compris pour d’autres raisons que le réchauffement |
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Stress hydrique |
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120 millions à 1,2 milliards de personnes en 2020, 185 à 981 millions de personnes en 2050 connaîtront un stress hydrique |
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Stress hydrique |
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La quantité d’eau par habitant passera de 1900 cm3 actuellement à 1 000 cm3 en 2025, à cause des changements climatiques et des pressions démographiques |
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Précipitations |
Pluviométrie plus intense pendant la mousson |
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Pluies plus violentes pendant la mousson, provoquant inondations. Lors de pluies violentes, l’eau ruisselle et alimente moins les nappes phréatiques |
Inondations lors des pluies violentes, stress hydrique le reste du temps. |
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Agriculture |
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Asie est et sud-est |
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Augmentation du rendement des cultures de 20% à l’horizon 2050 |
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Agriculture |
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Asie centrale et méridionnale |
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Baisse du rendement agricole en baisse de 30% à l’horizon 2050. Du fait de la croissance démographique et de l’urbanisation, le risque de famine restera élevé dans plusieurs PED |
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Agriculture |
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Zones arides et semi-arides |
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La demande en irrigation agricole augmentera de 10% pour une augmentation de température de 1°C |
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Incendie Forêts |
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Asie du nord |
Augmentation des incendies de forêts. |
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Conséquences : Australie, Nouvelle-Zélande |
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Thème |
Impact climat local |
Localisation |
Impacts écosystèmes |
Impacts humains |
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Généralités |
Nombreux écosystèmes touchés : Grande Barrière, Sud-ouest Australie, zones humide de Kakadu, forêts pluviales, zones alpines. Les espèces invasives seront favorisées, perte d’habitat naturel, probabilité d’extinction de certaines espèces, réduction de la valeur des écosystèmes pour le tourisme, la pêche, la foresterie, l’adduction d’eau |
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Stress hydrique |
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Australie sud et est, Nouvelle-Zélande : Northland et est, |
Exemple : baisse de 0 à 45% du débit des cours d’eau dans la province de Victoria vers 2030, baisse de 10% à 25% du débit des rivières du bassin de Murray-Darling en Australie vers 2050 |
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Niveau des mers |
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Côtes |
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Sensibilité accrue aux tempêtes, également du fait du développement côtier. Vers 2050 : perte de terres de grande valeur, détérioration plus rapide des routes, érosion des plages, perte d’éléments ayant une valeur culturelle |
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Incendie |
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Augmentation des incendies. Exemple s : Australie Sud-est. La fréquence des jours de danger d’incendie extrêmes augmentera de 4% à 25% vers 2020, de 15% à 70% vers 2050 |
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Inondations |
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Événements extrêmes en augmentation |
Risques accrus pour les infrastructures , dont les normes de constructions seront dépassées vers 2030 : ruptures de digues, des systèmes de drainage urbain, inondation des villes côtières en bord de rivière. |
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Besoins énergétiques |
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La hausse des températures et de la démographie augmentera les besoins en énergie |
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Agriculture et sylviculture |
Sécheresses |
Australie sud et est, certaine partie de Nouvelle-Zélande |
Sécheresse et incendies plus fréquents |
Déclin de la production agricole et forestière vers 2030 |
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Agriculture |
Diminution du gel et augmentation des précipitations, augmentation du taux de CO2 |
Nouvelle-Zélande ouest et sud |
Allongement de la saison de végétation, climat plus doux et humide, fertilisation par le CO2 |
Retombés agricoles et forestières positives |
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Sensibilité des personnes à la chaleur |
Augmentation des températures |
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Augmentation du taux de décès pour les personnes de plus de 65 ans, 3200 à 5200 supplémentaires vers 2050, en tenant compte de la démographie. |
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Conséquences : Europe |
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Thème |
Impact climat local |
Localisation |
Impact écosystème |
Impact humain |
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Précipitations |
Augmentation des précipitations extrêmes hivernales vers années 2050 si le CO2 double |
Royaume-Uni, Europe du nord |
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Précipitations |
Augmentation des précipitations au nord, baisse au sud. |
Augmentation du débit des cours d’eau en Europe du nord et baisse jusqu’à 36% en Europe du Sud, avec étiages estivaux jusqu’à 80%. Augmentation du stress hydrique de certains bassins fluviaux : de 19% actuellement à 34-36% vers 2070 |
Le nombre d’habitants supplémentaires soumis à un stress hydrique sera, en Europe occidentale, de 16 à 44 millions, dans les scénarios HadCM3, A2 et B1, vers 2080. |
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Côtes |
hausse du niveau des océans |
Inondations côtières |
Dans les scénarios A1F1, 1,6 million de personnes supplémentaires affectées chaque année par les inondations côtières |
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Hydoélectricité |
Baisse des précipitations au sud, augmentation au nord |
Le potentiel hydroélectrique baissera au sud et augmentera au nord. Globalement, il déclinera de 6% : - Baisse de 20% à 50% près de la méditerranée. - Hausse en Europe du nord et de l’est. |
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Écosystème |
Un pourcentage important de la flore pourrait devenir vulnérable, et pourra s’éteindre à la fin du XXIe |
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Agriculture |
Nord |
Hausse la production agricole au nord. - Blé : +2 à +9% vers 2020, +8 à +25% vers 2050, +10 à +30% vers 2080 |
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Agriculture |
Sud |
Baisse de la production agricole au sud après une légère hausse. - Blé : +3 à +4% vers 2020, -8 à -22% vers 2050, -15 à -32% vers 2080 |
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Forêts |
Extension des forêts au nord, diminution au sud. Redistribution des espèces d’arbre, élévation de la limite en altitude. Augmentation du risque d’incendie en Europe méridionale |
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Faune |
Les amphibiens et les reptiles verront une extension de leur aire de répartition. Mais s’ils ne peuvent pas se déplacer, leur aire de répartition se réduira, par exemple en Espagne et en France |
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Glaciers |
Les petits glaciers alpins disparaitront et les glaciers plus importants se réduiront de 30% à 70% en volume vers 2050, avec une réduction de la fonte printanière et estivale |
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Tourisme |
La baisse du confort en été pourrait conduire à une diminution du tourisme estival en méditerranée et à une augmentation au printemps et en automne |
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Circuliation thermohaline |
Probabilité faible mais non nulle d’un arrêt brusque (arrêt du Gulf-Stream) |
Impact sérieux et à grande échelle, notamment à l'ouest : baisse de la production agricole, augmentation des prix, recrudescence des décès dus au froid, perturbation des moyens de transport en hiver, migration vers le sud de l’Europe, déplacement du centre de gravité économique |
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Conséquences : Amérique Latine |
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Thème |
Impact climat local |
Localisation |
Impact écosystème |
Impact humain |
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Glaciers |
Glaciers intertropicaux |
Les glaciers intertropicaux fondront très probablement d’ici 2032 |
La fonte des glaciers intertropicaux réduira la quantité d’eau disponible pour l’énergie hydroélectrique en Bolivie, Pérou, Colombie, Équateur |
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Précipitations |
Réduction des précipitations dans plusieurs régions arides |
Argentine, Chili, Brésil |
Pénuries d’eau sévères |
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Niveau des mers |
Elevation du niveau des mers |
Zones de faible altitude : Salvador, Guyane, province de Buenos Aires en Argentine, Mexique, Uruguay, Pérou |
Détérioration des mangroves, de la morphologie côtière |
Détérioration des bâtiments, impacts sur le tourisme |
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Température océan |
Hausse de t° des eaux de surface |
Détérioration des récifs coralliens d’Amérique centrale (Mexique, Belize,Panama) ; Détérioration des sites de réserves de poisson dans le pacifique sud-est (ex Pérou, Chili) |
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Forêts |
Hausse de t° et diminution des eaux souterraines |
Amazonie orientale, Mexique central et méridional |
Remplacement de la forêt tropicale par la savane |
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Zones semi-arides |
Hausse de t° et diminution des eaux souterraines |
Brésil du nord-est, Mexique central et septentrional |
Remplacement de la végération semi-aride par une végétation de type aride |
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Ouragans |
Bassin des Caraïbes |
La fréquence et l’intensité des ouragans augmentera probablement (valable pour cette zone) |
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Riziculture |
Chute de rendement vers 2020 |
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Soja |
Régions tempérées |
Augmentation du rendement du fait de l’augmentation de CO2 |
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Alimentation |
5,26 millions à 85 millions de personnes supplémentaires, de 2020 à 2080, connaîtront un risque de famine |
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Élevage |
La productivité du bétail déclinera très probablement suite à une augmentation de 4°C |
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Conséquences : Amérique du Nord |
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Thème |
Impact climat local |
Localisation |
Impact écosystème |
Impact humain |
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Exposition aux cyclones |
Tempêtes tropicales puissantes plus fréquentes conjuguées à l’élevation du niveau des mers |
Côte est |
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Le potentiel de destruction des tempêtes augmentera du fait de l’augmentation des biens immobiliers et d’une poursuite des constructions. La vulnérabilité augmente du fait de l’élevation du niveau des mers. Adaptation insuffisante |
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Niveau des mers |
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Les infrastructures le long du golf du Mexique, et de la côte Atlantique seront exposées aux inondations. Les plus menacés : voies de transport, voies de surfaces, tunnel, ponts, voies ferrées, installation maritimes et aéroportuaires. Exemple : New York |
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Vagues de chaleur |
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Augmentation de la fréquence des fortes vagues de chaleur avec nuits aux minimas élevés. Conséquences néfastes pour la santé, notamment des personnes âgées |
Exposition des personnes sensibles aux vagues de chaleur |
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Ozone |
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L’ozone troposphérique sera en augmentation dans les villes du fait de la chaleur. Les décès liés à sa présence augmenteront de 4,5 % en 2050 par rapport à 1990 |
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Neige |
Réchauffement Montagne |
Ouest |
Diminution importante du manteau neigeux, fonte des neiges plus précoce, pluies hivernales plus fréquentes, débits maximaux et crues plus importantes des cours d’eau, réduction des débits en été |
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Forêts (début XXIe) |
Adoucissement au nord, réchauffement au sud |
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Au cours des premières décennies du XXIe, renforceront la productivité forestière, mais avec une sensibité importante à la sécheresse, aux tempêtes et aux insectes |
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Agriculture (début XXIe) |
Changements différenciés nord et sud |
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Si les changements sont modérés au début XXIe, renforcement de la productivité de l’agriculture dépendant des pluies, de 5 à 20 %, de manière variable selon les régions. Tension sur les zones proches des limites hautes des t° ou basse des précipitations. |
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Forêts (2nde moitié XXIe) |
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Modification de la prévalence des nuisibles et des maladies. La période d’incendie s’allonge de 10 à 30 %, les zones brûlées s’accroissent de 74 à 118 % au Canada en 2100 |
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Côtes |
Élévation du niveau des mers |
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La biodiversité des marais salants diminue |
Accélération de la déperdition des terres. Les infrastructures empêchent les migrations vers les zones intérieures |
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Personnes vulnérables |
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Les personnes vulnérables (populations indigènes, pauvres et personnes âgées) seront plus sensibles aux perturbations dues changements climatiques |
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Manque de prise en compte des projections |
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Des investissements en fonction des événements passés plutôt qu’en fonction des projections augmenteront la vulnérabilité de nombreux secteurs |
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Conséquences : Régions polaires |
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Thème |
Impact climat local |
Localisation |
Impact écosystème |
Impact humain |
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Glaces de mer |
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Arctique |
Vers la fin du siècle, diminution de la surface moyenne de banquise de 22 à 33% selon les scénarios |
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Glaces de mer |
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Antarctique |
Les projections vont d’une légère augmentation à une disparition quasi complète |
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Glaciers |
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Arctique |
Réduction importante de l’épaisseur et de l’étendue des glaciers arctique et du Groenland au cours des 100 prochaines années |
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Glaciers |
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Antarctique |
Les pertes de la péninsule antarctique continueront, ainsi que dans une partie de la nappe ouest. Ces déversements formeront une partie substantielle de l’élévation du niveau de la mer |
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Pergélisol |
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Hémisphère Nord |
Réduction de 20 à 35% d’ici à 2050. La profondeur de la fonte saisonnière augmentera de 15 à 25% dans la plupart des régions, et de 50% dans les régions les plus septentrionales. Remplacement des espèces terrestres par des espèces marine, modification des écosystèmes |
Erosion côtière |
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Toundra |
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Hémisphère Nord |
Remplacement de la toundra par de la forêt, et 15% de désert polaires seront remplacés par de la toundra |
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Forêt |
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Hémisphère Nord |
Les forêts augmenteront en se déplaçant vers le nord. Mais dans le même temps il y aura davantage d’incendies à grande échelle et d’insectes tueurs d’arbre. |
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Faune |
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Rétrécissement de l’habitat pour l’oiseau migrateurs, ce qui aura un impact fort pour les prédateurs (phoques, ours polaires). Modification de la répartition de nombreuses espèces. Les espèces polaires se verront concurencés par de nouvelles espèces |
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Faune aquatique |
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Modification de la répartition des espèces aquatiques. Les espèces préférant les eaux froides diminueront. |
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Population |
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Mixte d’impacts positifs et négatifs en fonction des modes de vie. Modifications nécessaires des modes de vie Baisse de la surmortalité hivernale. Vulnérabilité supérieure aux nuisibles et aux insectes |
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Agriculture |
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Amérique et Sibérie |
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Augmentation de l’agriculture et de la foresterie. La limite septentrionale se déplacera de plusieurs centaines de km vers le nord en 2050. |
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Modification des précipitations |
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Ces changements augmenteront l’absorption des contaminants dans les systèmes d’eau douce arctiques. |
Références
GIEC