« La mesure des températures mondiales n’a pas de sens parce que la qualité des mesures varie énormément. Les lieux de mesure changent. Les stations sont plus nombreuses dans l’hémisphère nord, ce qui introduit des biais importants. Les navires qui mesurent la température ne passent pas au même endroit qu’auparavant. Les stations sont souvent placées dans des villes qui se réchauffent à cause de l’effet ilot de chaleur. Impossible, dès lors, d’obtenir une température fiable ! »

 

Réponse : Il est vrai que les mesures brutes mesurées par les stations météo, les ballons, les bouées et les navires doivent faire l’objet de nombreuses corrections. Il est nécessaire également de corriger la différence de couverture en station selon la région du globe, ainsi que d’autres paramètres.

Mais il s’agit là de caractéristiques propres à tout système de mesure que les scientifiques connaissent bien. De la part d’une personne informée, faire croire que les climatologues ne corrigent pas ces mesures relève du mensonge pur et simple. Bien évidemment, le phénomène des ilots de chaleur est pris en compte. Les dizaines de milliers de météorologues et de climatologues qui travaillent sur la question dans le monde entier ont développé une grande compétence dans ce domaine.

Par ailleurs, les satellites viennent compléter ces mesures depuis 1978. Au départ elles ont fait la joie des climatosceptiques car elles indiquaient des évolutions différentes. Mais depuis que les nombreux biais ont été corrigés et qu’elles sont en accord avec les mesures faites directement pas des ballons sondes, elles montrent une évolution remarquablement similaire avec les mesures au sol. Cela signifie que les mesures au sol étaient correctement corrigées.

Le fait que deux principes de mesures complètement différents, dont l’un s’affranchit des problèmes de densité de couverture et d’ilot de chaleur, donnent des résultats identiques témoigne de la solidité des résultats.

De nombreux autres phénomènes témoignent du réchauffement du climat : la fonte des glaciers et de la banquise arctique, l’élévation du niveau de la mer, le déplacement des écosystèmes ou d’autres données indirectes.

Nous disposons ainsi d’un ensemble cohérent de mesures sur toute la planète qui démontre la réalité du réchauffement climatique.

 

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