Hypothèses, objectifs et moyens à mettre en oeuvre, par secteur, pour la stratégie énergétique 2030 de l'Ademe.
Pour la présentation générale et autres données, voir Ademe : Energie 2030, prospectives.
Vision Ademe 2030 : Transports |
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Secteurs |
Hypothèses et Objectifs |
Moyen à mettre en œuvre |
Bâtiment : chauffage |
Rénovation thermique du parc de bâtiment et construction : - 350 000 bâtiments neufs par an - 500 000 rénovations thermiques par an. D’ici 2030, le parc de logement social est entièrement rénové ainsi que 5 millions de maisons individuelles - Les calculs sont effectués à confort équivalent (température de chauffage, , consommation d’eau chaude) - Consommation en usage réglementé : de 240kWhep/m²/an à 130kWhep/m²/an en 2030 |
- Importants travaux d’isolations - Technologies de chauffage plus efficaces, notamment : - PAC, en particulier aérothermique, qui auront un coefficient de performance de 4 en 2030. - Équipement progressif en chaudières à condensation - Vers 2030, les systèmes hybrides et de microgénération commencent à pénétrer le parc - Les cumulus à effet joule sont progressivement remplacés par des chauffe-eau thermodynamiques (CET), permettant de diviser par deux le coût - Les chauffe-eau solaires individuels se diffusent lentement, 10% en 2030. |
Bâtiment : usage spécifique de l’électricité |
- En tendanciel, la moyenne du parc dispose en 2030 des meilleures technologies disponibles aujourd’hui. - la multiplication des usages compense la hausse de l’efficacité énergétique : la consommation reste stable |
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Bâtiments tertiaires |
Hypothèses : - La croissance du PIB tire la consommation tertiaire vers le haut. La surface par employé est supposée constante. - Les surfaces climatisées progressent, et les besoins en chauffage diminuent grâce à la rénovation thermique et à des équipements plus efficaces - Rénovations du même ordre de grandeur que pour le résidentiel |
- Même chose que pour le résidentiel |
Bâtiments à énergie positive |
Ils font leur apparition et permettent de développer une production décentralisée d’énergie |
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Scénario Ademe 2030 : Tranport et mobilité |
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Secteurs |
Hypothèses et Objectifs |
Moyen à mettre en œuvre |
Tranports urbains, péri-urbains et de longues distances |
- Chaque personne parcourra les mêmes distances, mais de manière différente - Les émissions moyennes passent de 130 g CO2/km à 100 g CO2/km en 2030 - Les véhicules neufs émettront 49 g CO2 /km en 2030 (VHR, thermique. L'électrique est considéré comme non-émetteurs) - Les terres cultivées pour les agrocarburants restent constantes et la part des agrocarburants de 2ème génération progresse. |
- Véhicules électriques mis à disposition des usagers, par exemple en libre service se développent largement à partir de 2020, pour représenter 10% des flux urbains et périurbains en 2030. - Développement du covoiturage - Développement des transports en commun et des circulations douces, comme le vélo. - Les motorisations thermiques continuent de s’améliorer - Les hybrides non rechargeables se développement - Les hybrides rechargeables apparaissent - Déploiement des véhicules électriques achetés par les professionnels et pour les services - |
Transports de marchandises |
- Progression modérée de la part du fer (qui retrouve son niveau de 1990), du fluvial et du maritime - Le fret routier continue de progresser. Il est impacté par la croissance du PIB. Les besoins en tonnes.kilomètre continuent de progresser |
Scénario Ademe 2030 : Alimentation, Agriculture, Utilisation des sols |
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Secteurs |
Hypothèses et Objectifs |
Moyens à mettre en œuvre |
Alimentation |
- Pas de changement important dans le régime alimentaire. La tendance actuelle à la baisse de la consommation de viande est prolongée. - Une politique ambitieuse permettrait de diviser par deux les pertes alimentaires évitables. - les imports et exports sont considérés comme stables |
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Pratiques agricoles |
- secteur peu consommateur d’énergie, mais fortement émetteur de GES (18%), du fait des pratiques agricoles et du cheptel - Les pratiques évoluent progressivement avec une « production intégrée » sur 10% de la surface agricole utile (SAU) qui vise la limitation de l’usage des intrants, la valorisation l’usage des apports organiques et la rotation des cultures. - 20% de la SAU est en agriculture biologique en 2030 - La consommation énergétique du secteur agricole passe de 3,9 Mtep en 2010 à 3 Mtep en 2030 |
- Diminution de la consommation énergétique des bâtiments et des engins de 30% - Réduction des engrais azotés de 20% - Réduction de l’importation de tourteaux de soja grâce à la réintroduction de cultures dédiées. - Baisse du cheptel de 10 % du fait de la réduction des pertes et de la baisse de la consommation. Baisse du cheptel bovin de 20%. Baisse de 11% des impacts énergétique et GES du cheptel. - À part la baisse des imports de tourteaux de soja, peu d’évolution des pratiques d’élevage. |
Occupation des sols |
- Très peu de terres libérées - l’afforestation (reboisement) se poursuit avec une légère augmentation de 0,2 Mha en forêt de 2010 à 2030 - le rythme actuel d’artificialisation des sols (62 000 ha/an) est divisé par deux en 2030. |
Scénario Ademe 2030 : Industrie |
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Secteurs |
Hypothèses et Objectifs |
Moyens à mettre en œuvre, détails. |
- Augmentation du taux de réincorporation des matériaux recyclés (tab 1) - La consommation énergétique de l’industrie passe de 36,85 Mtep ef en 2010 à 33,4 Mtep ef en 2030 |
- Les gains d’efficacité énergétique ont été calculés par secteur et par type : technologies éprouvées, innovations, organisation. Ils sont de 7,5% par tonne pour la sidérurgie, 18% pour la chimie, 29% pour l’agroalimentaire, 27% pour l’équipement, 20% en moyenne. Voir le tab 2 pour le tableau complet. La plus grande partie de ces gains repose sur des technologies éprouvées. Les innovations et l’organisation comptent généralement pour 1/3 des gains totaux. |
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